sculpture

SFAC, 20 janvier 2024

Samedi 20 janvier 2024, nous nous retrouvons à 13h30 en salle Benjamin pour l’Assemblée générale de notre société. Nous vous proposons ensuite une après-midi entière de conférence d’actualités de la recherche en archéologie, qui nous emmènera en Italie, à San Casciano dei Bagni et à Vulci, et en Egypte, à Tebtynis.

Vous pouvez télécharger les résumés des conférences ici.

Pour adhérer à la SFAC, c’est ici : https://www.helloasso.com/associations/societe-francaise-d-archeologie-classique

Archéologie à Gabies : conférence reportée au vendredi 31 janvier 2020

La conférence de la SFAC prévue le 14 décembre 2019 est reportée au 31 janvier 2020 (salle Benjamin, 17h30). Nous aurons le plaisir d’entendre Steve Glisoni et Daniel Roger nous présenter le résultat des dernières campagnes de fouilles à Gabies.

À la fin du XVIIIe s. le peintre et antiquaire écossais Gavin Hamilton entreprit une série de « fouilles » sur le site de l’ancienne Gabies située à environ 18 km à l’est de Rome, le long de la via Prenestina, sur les terres de la famille Borghèse. Il mit alors au jour plus de 200 fragments lapidaires comprenant un riche corpus d’éléments de statues, notamment des portraits impériaux, ainsi que des inscriptions sur marbre. La plupart provenaient d’un complexe monumental longtemps identifié comme le forum de la cité antique. Les pièces découvertes furent restaurées sous la direction de Gavin Hamilton et Ennio Quirino Visconti alors antiquaire du Prince Marcantonio IV Borghèse qui racheta la plupart des œuvres. Celles-ci furent exposées dans un musée dédié aux œuvres provenant de Gabies qui fut installé dans un bâtiment proche de la Villa Pinciana. Elles furent ensuite vendues en 1807 à Napoléon Ier qui les transféra au Musée du Louvre.

Un projet de restauration et de publication de cette collection a motivé la réalisation d’une fouille programmée menée en partenariat avec la Surintendance de Rome sur le site de Gabies et dont la première campagne s’est déroulée en 2013. Celle-ci s’implante entre le forum et le sanctuaire de Junon Gabina, l’un des premiers grands sanctuaires à terrasse du Latium édifié vers le milieu du IIe s. av. J.-C., époque au cours de laquelle des architectes grecs comme Hermodore de Salamine introduisent les modèles de l’architecture hellénistique à Rome.

L’activité archéologique menée par le Louvre vise à remettre en contexte la statuaire conservée au musée. Cette contextualisation s’entend bien sûr au sens large et répond à une problématique archéologique précise. Ainsi, l’objectif de ces fouilles consiste à caractériser l’îlot urbain localisé entre le « forum » et le sanctuaire de Junon Gabina afin de mieux comprendre la topographie du centre de Gabies et de saisir l’articulation entre ces deux complexes monumentaux notamment à travers l’étude de la trame viaire. Il a également pour but de compléter nos connaissances sur le sanctuaire de Junon Gabina par l’exploration d’une partie peu connue : le secteur du théâtre.

ANNULATION DE LA Dernière séance de l’année 2018 : samedi 15 décembre

Nous sommes contraints d’annuler notre prochaine séance de la SFAC, ce samedi 15 décembre.
En effet, nous n’avons pas l’assurance que l’Institut National d’Histoire de l’Art sera ouvert samedi et, dans cette incertitude, nous ne voulons pas vous engager à prévoir un déplacement qui s’avérerait inutile. Si même la séance pouvait avoir lieu, ce qui est loin d’être sûr, nous comprenons aussi que beaucoup d’entre vous hésiteraient à s’engager dans le centre de Paris (chose bien compréhensible en période de manifestations), ce qui rendrait notre conférence, réduite à quelques rares auditeurs, bien désagréable pour tous.
Nous nous réjouissions d’entendre notre collègue Philippe Jockey, et nous nous excusons auprès de lui, tout en l’assurant que nous lui donnerons dès que possible l’occasion de venir vous parler de Delphes.

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Le samedi 15 décembre 2018 à 15h (salle Walter Benjamin, INHA), Philippe JOCKEY (Université Paris Nanterre / UMR ArScAn) présentera une communication intitulée

Le décor sculpté de la tholos de Delphes, de l’éclatement matériel à la recomposition numérique 3D : méthodes et premiers résultats

La Tholos de Delphes, célèbre dans l’Antiquité pour son architecture audacieuse, ne l’était pas moins pour son décor sculpté. Les quatre-vingts métopes des ordres intérieur et extérieur du monument et leurs figures taillées en très haut relief ont retenu l’attention des chercheurs depuis plus d’un siècle, conduisant aux rapprochements spectaculaires et recollages matériels opérés par Jean Marcadé au sein des centaines de fragments dispersés et anonymes, sans jamais cependant parvenir à leur publication d’ensemble. Les progrès de la modélisation 3D, ces toutes dernières années, ouvrent la voie à une recomposition d’ensemble des deux frises sculptées, prélude à leur publication en ligne, fondée sur les rapprochements autorisés par l’outil numérique entre fragments delphiens et grandes compositions d’ensemble antiques, convoqués au titre de parallèles. On présente ici les enjeux, la méthode suivie et les premiers résultats de ces approches inédites.

Sortie annuelle de la SFAC : 24 septembre 2016

Attention changement de date :

Nous vous invitons à nous rejoindre pour la sortie annuelle de la SFAC

qui aura lieu le samedi 24 septembre 2016 en Avignon.

Odile Cavalier, conservateur au musée Calvet d’Avignon, propose de présenter le nouvel aménagement du lapidaire du musée et les dossiers de restauration d’une péplophore et d’un Hercule rapportés de Rome à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle, statues qui appartenaient au cabinet Calvet. La suite du programme sera bientôt disponible ici.

Le musée lapidaire, installé dans l’ancienne chapelle du collège des Jésuites, a bénéficié depuis 2005 d’un vaste chantier de rénovation qui a conduit à redéployer les collections du musée Calvet d’Avignon. Les œuvres égyptiennes ont rejoint l’hôtel de Villeneuve-Martignan, lieu principal du musée, et ce ne sont plus seulement des sculptures en pierre qui sont exposées dans la chapelle, mais également des objets issus d’autres domaines de la production artistique antique. Sont ainsi présentés depuis 2013, aux côtés de riches séries de reliefs grecs, funéraires, honorifiques et votifs, des terres cuites architecturales, des figurines et des vases attiques et italiotes. À terme, le musée projette d’exposer également des verres, de la vaisselle et des statuettes de bronze, des œuvres en argent, en os et en ivoire, actuellement en réserve. C’est la raison pour laquelle, le nom même du lieu a changé. Il convient désormais de parler de galerie des Antiques et non plus de musée lapidaire. Parmi les œuvres et ensembles remarquables, mentionnons tout particulièrement le groupe des stèles cycladiques, la tarasque de Noves, la scène de halage de Cabrières d’Aygues ainsi que les guerriers de Mondragon et de Vachères.

Samedi 12 mars 2016 Pratiques d’ateliers : du coroplathe au bronzier

La journée d’étude de la SFAC a lieu le samedi 12 mars 2016, de 9h30 à 17h30 en salle Vasari. Vous pouvez télécharger le programme ici. N’hésitez pas à le diffuser autour de vous.

9h30-10h Sophie Descamps, Violaine Jeammet
Introduction
Modérateur : Pascale Ballet
. 10h-10h30 Marc Étienne
Positifs et négatifs : moules et matières dans l’Égypte pharaonique.
. 10h30-11h Florence Gombert
De la cire au bronze : moulage et modelage des statuettes d’Osiris en bronze du temple d’Ayn
Manawir (oasis de Kharga).
. 11h-11h30 : discussion et pause
Modérateur : Martine Denoyelle
. 11h30-12h00 François Queyrel
La fabrication des grands bronzes d’après les sources littéraires.
. 12h00-12h30 Annie Verbanck-Piérard
Entre coroplathes et bronziers : le regard du peintre…
. 12h30-12h45 : discussion
Modérateur : Marie-Françoise Billot
. 14h30-15h Francis Croissant, Hélène Aurigny
Observations sur la plastique argienne archaïque.
. 15h-15h30 Aliki Moustaka
La statuaire en terre cuite : entre bronze et marbre ?
. 15h30-16h00 : discussion et pause
Modérateur : Stéphane Verger
. 16h00-16h30 Natacha Massar
Techniques de fabrication des vases en céramique à décor moulé de l’époque hellénistique.
. 16h30-17h00 Fabienne Burkhalter
L’utilisation des empreintes en terre cuite et des moulages en plâtre dans les ateliers de toreutes d’Athènes et de Memphis (Mit Rahineh) à l’époque hellénistique.
. 17h00-17h30 discussion et table ronde.

Samedi 14 mars 2015 : Pont-Sainte-Maxence

Véronique BRUNET-GASTON (INRAP, IRAA USR 3155)


Un sanctuaire antique d’exception à Pont-Sainte-Maxence

La fouille du Champs Lahyre à Pont-Sainte-Maxence (Oise) a révélé un vaste sanctuaire monumentalisé au milieu du IIe siècle de notre ère, à proximité de la voie antique Senlis-Beauvais. L’édifice central évoque plus un autel monumental qu’un temple. Compris dans une enceinte de 70 m x 105 m, on entrait par une façade à arcades, de 9,50 m de haut sur 68 m de long ; cette façade, évoquant le theatermotiv propre aux façades de théâtres, est percée d’une série de 13 à 17 arcades, surmontées d’un entablement et –chose exceptionnelle- d’une frise d’attique qui évoquerait plutôt le vocabulaire architectural des arcs triomphaux. Sur cet attique, une dédicace en lettres de bronze devait surmonter l’arche axiale. Celle-ci s’est effondrée quelques décennies après sa construction, sur place. La profusion de décors sculptés (méandres à grecque, rinceaux, animaux, canthares, personnages sur culots d’acanthe), est caractéristique de l’horror vacui. Parmi les blocs mis au jour, figure une remarquable statuaire polychrome, représentant les dieux olympiens, dans un style hellénisant, sans équivalent en Gaule romaine de par ses dimensions et sa qualité technique.

Prochaine conférence le 14 décembre : Sculpture romaine et domaine impérial de Chiragan (Haute-Garonne)

Samedi 14 décembre 2013, à 15h, à l’INHA

Jean-Charles Balty présentera une conférence sur la sculpture romaine et le domaine impérial de Chiragan (Haute-Garonne).

Marc-Aurèle de Chiragan (Toulouse, musée Saint-Raymond)

Les fouilles de 1826-1827 dans la villa romaine de Chiragan, à Martres-Tolosane (Haute-Garonne), ont fait du Musée Saint-Raymond de Toulouse la deuxième collection de sculpture antique de France après le Musée du Louvre. L’étude approfondie de ces œuvres (statuaire idéale, portraits d’empereurs et de hauts fonctionnaires) conduit à reconnaître aujourd’hui dans cette villa le centre d’un vaste domaine impérial établi aux portes mêmes de Toulouse, à proximité de forêts et de carrières ayant appartenu au patrimoine privé de l’empereur — patrimoine géré par des procurateurs de rang équestre, dont plusieurs sont ici représentés par des portraits de très haute qualité artistique.